L’éducation positive est énormément mise de l’avant dans les médias sociaux. On en parle à toutes les sauces, parfois à tord. Qu’en est-il exactement ? Contrairement à la croyance populaire, cette méthode d’éducation ne vise pas nécessairement à supprimer et à diaboliser les punitions.
En fait, l’approche, qui se veut une philosophie d’éducation, s’inspire des idées de Maria Montossori et de certaines découvertes en neuro-science.
Souligner les bons coups
Tout d’abord, l’idée centrale de cette approche est fort attrayante : elle nous apprend simplement à souligner les forces et les bons coups de l’enfant tout en restant un parent/professeur authentique.
Prenons un exemple. Lorsque le professeur corrige un enfant qui apprend à écrire, il encercle normalement en rouge les lettres qui ne sont pas calligraphiées correctement entre les lignes ( vous vous souvenez tous du fameux cahier d’écriture à grandes lignes pointillées ? ). Ainsi, il met l’accent sur ce qui a été raté. Avec l’éducation positive, le professeur encerclerait en vert les lettres les mieux calligraphiée pour encourager l’enfant à suivre cet exemple . Lorsque le jeune reçoit son cahier, il sera fier de voir ce qu’il a réussi et souhaitera faire mieux.
La méthode du stylo vert souligne ce que l’ enfant a bien réussi et non ses erreurs. La méthode du stylo vert souligne ce que l’ enfant a bien réussi et non ses erreurs.
Des principes intéressants
À mon avis, les principes de base de l’éducation positive sont intéressants. Comme dans toute approche, il faut savoir en prendre et en laisser, sinon ça peut devenir culpabilisant. Toutefois, je pense qu’en étant attentif et ouvert d’esprit, nous avons tous à gagner en utilisant un peu de cette philosophie.
Voici quelques grands principes qui me rejoignent particulièrement :
- Cultiver la persérévance
- Développer l’intelligence émotionnelle
- Créer de la joie
- Impliquer votre enfant
- Faire confiance aux enfants et à soi-même
L’enfant vs son comportement
Dans cette approche pédagogique, on met l’accent non pas sur l’enfant mais plutôt sur son comportement problématique lorsqu’il y a à intervenir. Même si le changement dans le message semble subtil, c’est plus valorisant ainsi.
Voici une mise en situation pour mieux saisir la différence .
L’éducation positive met l’accent sur les comportements et non sur les défauts de l’enfant. Ceci favorise le développement d’une saine estime de soi.L’éducation positive met l’accent sur les comportements et non sur les défauts de l’enfant. Ceci favorise le développement d’une saine estime de soi.
Magalie, 4 ans, frappe son chien avec un toutou car elle n’est pas contente,
Au lieu de dire: »Tu es une méchante fille. On ne frappe pas le chien ! », nous dirons: »C’est méchant de frapper le chien ! ». Ainsi, on ne dit pas à l’enfant qu’il est méchant ou qu’il possède tel défaut. On lui signifie que son comportement est inapproprié.
Je pense que comme dans toute approche, il est facile d’intégrer ce qui nous interpelle et de laisser ce qui ne nous convient pas.
Vous pouvez être un parent FORMIDABLE même si vous n’êtes pas parfait.