Même si on conseille bien souvent de privilégier les questions ouvertes, il faut savoir qu’il y a bien des nuances aux questions. Quelque soit l’âge de votre enfant, vous pouvez lui poser des questions fermées, des questions à choix et des questions ouvertes. Voici pourquoi.
Les questions pour les minis
Lorsqu’ils ne parlent pas encore, les enfants bénéficient quand même de nos questions. En variant le ton de notre voix (les questions ont une courbe intonative particulière ! ), on capte leur attention. Les minis peuvent nous sourire, gigoter des pieds et des bras, faire un son. Ce sont toutes des formes de réponses !
Les questions pour les premiers mots
Même si les jeunes enfants de cet âge n’ont pas un large vocabulaire, ils apprennent à prendre leur tour dans la conversation lorsqu’on leur pose une question. Oui et non sont des mots appris très tôt et les questions à choix peuvent recevoir une réponse non verbale (ex. pointer). En utilisant les objets autour de l’enfant, on peut même favoriser la compréhension des concepts qui et quoi. À ce stade du langage, il est bien utile pour l’enfant d’avoir un indice visuel pour élaborer sa réponse.
Les questions pour les combineurs de mots
Ça y est, votre enfant combine des mots ! Il est maintenant capable de répondre à des questions sur des éléments qui sortent de son champs de vision. Une question fermée permet de valider la compréhension rapidement. Les questions courtes aideront votre enfant à élargir sa phrase en douceur. Les questions ouvertes, quant à elles, sont de bonnes initiatives si l’enfant peut y répondre. Sinon, optez pour un commentaire !
Lorsque vous posez des questions, n’oubliez pas d’en posez une seule à la fois et de laisser au moins 10 secondes à votre enfant pour y réagir.